La Sirène et le Paresseux – Armel Vigier, illustrations Emma Murillo

Clémence vient de prendre un boulot sous payé dans un start-up où elle subit, au quotidien, les remarques et critiques de ses collègues. Dans ce temple cauchemardesque de la proactivité, son rêve, à elle, est pourtant simple : pouvoir enfin passer du temps avec Lila. Malheureusement, ce n’est pas à l’ordre du jour… jusqu’à ce qu’une étrange créature, bullant dans les cages de la ménagerie du Jardin des plantes, ne lui révèle les arcanes sacrés de la paresse.

Komorebi – Isa Solfia Manzano, illustrations Astrid Marguet

Simon Slow est collecteur de temps perdu. Son travail, c’est de supprimer des œuvres de fiction chaque moment jugé inutile : les regards, les sourires, les silences. Dans un monde où même dormir est presque interdit, il décide d’entrer en résistance. Il cache ces instants suspendus, les note dans son carnet, les partage. Il préfèrerait ne pas. Et il n’est pas seul : tout, imperceptiblement, commence à s’arrêter. Une révolution lente et ténue s’installe. Les machines finiront-elles aussi par rêver ?

Je suis le grain de sable dans l’engrenage –  Azalia Bouvry, illustrations Lynn Fejer

Dans notre monde, où tout est optimisation, Azalia Bouvry casse la montre. Une reconnexion à nous-même qui passe par la lenteur assumée. Quelle liberté nous promet le capital, qui nous contraint sans cesse à nous oublier ? La paresse, c’est un grain de sable dans l’engrenage, une réinvention du monde, une révolution douce.

Il est mort le dehors – Théo Perrache, illustrations Clara Virey

Dans l’appartement, forteresse de solitude, les mois passent et la flemme occupe l’espace. Un an sans sortir, sans voir le dehors, menaçant et dangereux. Une année lente et vibrante, où les fantômes du passé hantent les rêves comme les murs.

Les 24h du vide – Kamila-Alice Volsteadt, illustrations Fôret de Pluie

24h dans la vie vide d’une paresseuse achevée. A moins que… 

17h17. C’est une posture assumée. Faire de sa rage un totem érigé contre le capitalisme. Transformer sa paresse en manifeste contre le productivisme. Oui à la flemme ! Soyons antiproductivistes ! Le droit à la paresse bordel ! Paul ! Paul Lafargue ! Bon sang ! Lafargue ! Sauve-nous ! 

Dimanche matin – Lou Tsatsas, illustrations Cécile Gonneau

Elle se réveille un matin, sans pouvoir bouger. Il ne s’agit pas d’un réveil difficile. Elle ne peut simplement plus rien faire, plus bouger des orteils à la tête. Nimbée dans la lumière du jour qui filtre depuis la fenêtre, elle recolle les morceaux, jusqu’à ce que les souvenirs de la veille ne reviennent.

Rayon de Miel – Oumaima Khazari, illustrations Juliette Margale

Deux existences, séparées par tant d’années : la narratrice et sa grand-mère, Fatna. Les mains abîmées. Les paillettes de poussière qui semblaient flotter dans l’air. Le miel qu’elle aimait. Les silences, les sourires, les peines et la beauté.

Carnets de la flemme – Edith, illustrations Angele Heleine

Ça fait 1372 jours. Les 23m2 sont devenus un refuge comme une prison. Plus rien ne se passe. Soudain, le téléphone vibre : “ – Allo ? – C’est Sash. – Merde.”

Parfois, c’est par le soin des autres qu’on prend soin de soi-même. 

Soif – Une bande dessinée de Iris-Aléa Reinald

Un appart’ en bordel, de la moisissure sur les murs et des clopes qui traînent dans un cendrier. Parfois, y’a trop de monde dehors, ça vaut mieux de rester chez soi. C’est aussi simple que ça. 

Le Train de 15h12 – Une bande dessinée de Lola Dalouche

Deux options : courir, ou culpabiliser de ne rien faire. Mais, enfin, un endroit de pause : le train, dans lequel Lola Dalouche nous fait embarquer. Une bande dessinée sur la procrastination, le repos, accompagnée de quelques morceaux de Jackson C. Frank et d’un bon paquet de bonbon.

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